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Missing the target

INCOMPREHENSION STRATEGIQUE

Nous l’avons affirmé à maintes reprises, notre ambition est simple, elle consiste a respecter la mission que le PNC nous a dévolu quand ils nous ont élu en tant que syndicat représentatif : siéger à la table des négociations pour obtenir les meilleures (voire les moins pires, tout est une question d’appréciation) garanties conventionnelles pour notre métier.

Cet été, à trois mois de la fin de notre accord collectif, nous nous étions émus de la stratégie adoptée par l’intersyndicale. Nous avions une proposition d’accord à la hausse sur la table alors qu’il restait encore 3 mois avant l’échéance de notre AC PNC, elle avait décidé de maintenir un mouvement de grève de sept jours sur une période de chassé-croisé, pour obtenir quoi ? Rien. Pire, nous perdions toutes les avancées engrangées difficilement.

Certes cette proposition s’inscrivait sur période de 21 mois, mais elle avait l’avantage de redéfinir un socle à la hausse et surtout, elle décalait le calendrier d’une future négociation. Nous vous avions alerté du danger de devoir négocier notre accord collectif en parallèle de celui de nos collègues PNT http://www.unac.asso.fr/projet-trust-together/ . Fin octobre, les trois syndicats représentatifs acceptaient de prolonger, de quatre mois, la période de négociation.

Comme nous l’avions prévu, les négociations ont bien eu du mal à se mettre en train et ce, pour différentes raisons.

La première, il a fallu attendre le nouvel organigramme, pas de tête pas de position, encore moins de décision.

Puis ce fut l’annonce du projet « Boost », que l’intersyndicale semble découvrir bien tardivement, 3 mois après sa présentation officielle. Pour mémoire nous avions communiqué sur ce sujet dés novembre dans un bulletin intitulé PNC : GAME OVER http://www.unac.asso.fr/trust-together-pnc-game-over-2/ . Puis est arrivé décembre, on ne négocie pas en période de fêtes, la reprise fût tardive. Le 5 janvier on a commencé à se mettre enfin, autour de la table de négociation.

Première incompréhension stratégique, l’intersyndicale exige que toutes les réunions de négociations se déroulent en « Bi-latérales ». Une configuration idéale pour une Direction, puisque personne ne connaît les revendications des autres parties, ni ses blocages. La Direction est alors maître de la négociation.

Pourquoi l’intersyndicale a-t-elle eu cette exigence ? Nous ne nous l’expliquons pas. Nous ne pouvons pas imaginer que la raison tienne à l’unique raison qu’elle considère qu’il est indécent de s’asseoir à la même table que l’UNAC. Si c’était le cas, cette attitude infantile serait tout bêtement irresponsable.

Deuxième incompréhension stratégique, l’intersyndicale a cru jusqu’à la semaine dernière que le projet « Boost » était un leurre, une menace virtuelle, imaginée par la Direction pour obtenir plus de productivité dans le futur Accord Collectif PNC. C’est en découvrant la consultation des pilotes, qui est en cours et dans laquelle le SNPL interroge ses mandants sur le fait de voir « Boost » se créer en interne, au sein d’un nouvel établissement ou dans une filiale, qu’elle a compris que ce projet n’était pas une chimère.

Troisième incompréhension stratégique, l’intersyndicale, à deux semaines de la fin de négociation de notre Accord Collectif, déclare dans leur publication « Ni « Boost », ni soumis » une position que nous ne comprenons pas.

Elle déclare : « nous n’accepterons aucun compromis en contre partie de « Boost », surtout sous cette forme qui exclut les PNC d’AF et les voue à une purge inévitable »

Ce que nous comprenons de cette déclaration, c’est que « Boost » est acceptable en externe, s’il n’y a pas d’efforts consentis par le PNC AF.

Mais elle indique aussi : « nous n’allons pas négocier gentiment un dernier accord (que la Direction veut, en plus, plus productif !!!!!! Allons y pendant qu’on y est !) pour que dans 5 ans on nous coupe définitivement la tête ! »

« Nous n’avons plus rien à échanger avec des interlocuteurs qui n’ont qu’un seul mandat : nous endormir… »

Ce que nous comprenons de ces déclarations, c’est l’aveu qu’en somme faute de s’être fait endormir et de découvrir « Boost » avec 3 mois de retard, le réveil se traduit par : il n’y aura pas d’accord collectif pour le PNC, que l’on se fasse couper la tête maintenant ou demain, dans 5 ans, c’est la même chose.

Eh bien pour nous c’est juste une erreur d’analyse, et une faute stratégique majeure.

Envoyer l’autre à la guerre, en franc tireur, est juste une erreur quand au moins on n’a pas sécurisé, équipé ses combattants. Comment serions nous collectivement plus forts devant un projet « Boost », en laissant les mains libres à une Direction. Au grand damne de l’intersyndicale, qui découvre qu’une entreprise cherche toujours plus de productivité dans une négociation, sa réaction est tout simplement de notre point de vue, incompréhensible.  Puisque « Boost », pas d’accord collectif PNC.

Génial, une excellente idée, en fait choisissez votre destin faîtes la guerre, puisque de toutes façon on va tous crever au réveil. Désolé de vous dire que les tours de repos ne se prennent pas pendant le service. Découvrir le projet « Boost » avec trois mois de retard est juste incompréhensible, sauf à avoir écouté un peu trop attentivement le chant des sirènes rassurant des publications syndicales manipulatrices.

Nous pensons que la priorité, nous le répétons, c’est d’aboutir à la signature d’un accord collectif, il nous reste deux semaines.

Le projet « Boost », nous avons le temps de le traiter. Il ne suffit pas d’annoncer une mort certaine, pour exhorter au suicide collectif. Il est impérieux pour l’UNAC d’obtenir un accord collectif le mieux disant et le plus protecteur possible.

Sur Boost dans un établissement au sein d’AF nous nous sommes largement exprimés dans notre tract « Miskine » du 30 novembre dernier http://www.unac.asso.fr/miskine/ : sommes nous prêts au sein d’une même corporation d’accepter deux traitements différents, en termes de règles d’utilisations et de rémunération ?

Notre réponse est définitivement NON. C’est une position de principe et nous n’y dérogerons pas.

Nous partageons l’analyse que ce projet BOOST n’a aucune pertinence économique sur les prochaines années : quelques 20 millions d’euros par an sur le dos du PNC par rapport à une activité gardée en interne… Cela ne représente même pas 2% du coût actuel PNC, ou encore  0,4% des coûts globaux de la Compagnie !!

Alors jamais nous n’avons cru cette Direction qui indiquait que « L’objectif est d’améliorer la compétitivité d’AF, ce qui permettra une croissance du Long-Courrier d’ Air France ».

C’est même pour cela que nous avons fait le procès d’intention consistant à l’accuser de vouloir cannibaliser à terme nos emplois en externalisant une partie bien plus importante de notre activité en propre.

Mais encore une fois, dans le timing, notre priorité c’est l’accord collectif. Demain nous saurons collectivement nous défendre sur l’ex-ternalisation de nos emplois, dés lors où nous aurons réussi à les protéger dans un cadre conventionnel acceptable.

Dans l’accord cadre de prolongation de la négociation, nous avions fait inscrire, l’obligation de discuter d’un accord de préservation et de périmètre de l’emploi du PNC au sein d’Air France historique.

Et dans la négociation actuelle nous avons demandé une garantie de nos emplois dans le temps, actée parallèlement à l’obtention par les OP pilotes de la limitation du basculement dans « Boost » à 18 coques MC et 10 coques LC. Cette limitation correspond, peu ou prou, à 1500 emplois PNC, dans une perspective de 2500 départs naturels d’ici 2022. Cette limitation PNT, n’est pas suffisante pour notre corporation, nous devons l’affiner dans le cadre d’une définition plus précise de l’organisation d’une filière d’emploi et des garanties de maintien des promotions.

Nous reviendrons vers vous très prochainement, plus en détail sur ces sujets.

En l’attente, sachez que nous sommes nous aussi, convoqués chez l’Dirlo, lundi. Nous ne manquerons pas de vous faire connaître nos échanges avec Messieurs JANAILLAC et TERNER.

 

 

 

 

pau

DYSFONCTIONNEMENT GPNET PAU

Suite à vos nombreux appels sur la disparition de deux vols à destination de PUF sur GPNET (vols effectués par DWL pour HOP) vos délégués UNAC ont alerté la DVPI sur l’impossibilité d’accéder au remplissage et à l’émission de billets R.  Le problème a été identifié et sera résolu dans les meilleurs délais…

En attendant contactez l’assistance de la DVPI au +33 (0)  970 808 810  de 9h à 17h du lundi au vendredi qui procédera à l’émission des billets.

Donc suite à ces horaires pensez a bien anticiper si vous prenez un de ces vols!

Nico uniforme et fond

 

Nicolas de PAU

Mario

Démarreur !

Adieu les galères de panne de batterie en retour de vol.l’UNAC met à votre disposition à la permanence de la cité un démarreur.

(2eme étage coté rouge).Après avoir pris connaissance du mode d’emploi, un délégué vous accompagnera pour vous prêter main- forte et vous permettre de rentrer chez vous sereinement.feu vert

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ACCIDENT DU TRAVAIL / ACCIDENT DE TRAJET

ACCIDENT DU TRAVAIL

Définition : Un accident survenu au salarié par le fait ou à l’occasion de son travail, quelle qu’en soit la cause, est considéré comme accident du travail.

Pour que l’accident du travail soit reconnu, le salarié doit justifier des deux conditions suivantes :

- Il a été victime d’un fait accidentel dans le cadre de son activité professionnelle.

- Le fait accidentel a entraîné l’apparition soudaine d’une lésion.

Le fait à l’origine de l’accident du travail doit être soudain (ce qui le distingue de l’apparition de la maladie professionnelle). Il peut provenir d’un événement ou d’une série d’événements, qui doit être daté de manière certaine. Ce fait doit intervenir du fait ou à l’occasion du travail, ce qui implique que le salarié doit être placé sous l’autorité de l’employeur lorsque le fait accidentel se produit.

La lésion peut être corporelle ou psychologique, comme par exemple :

- une coupure ou une brûlure,

- une douleur musculaire apparue soudainement à la suite du port d’une charge,

- un malaise cardiaque,

- un choc émotionnel consécutif à une agression commise dans l’entreprise.

Pour être plus précis pour nous PN : 

- un accident de l’entrée du parking PN sur votre base à l’intérieur de l’avion, c’est un AT.

- une otite barotraumatique, accident en vol, c’est un AT.

- un accident en escale dans l’hôtel pris en charge par l’employeur, c’est un AT.

- de votre arrivée par avion à l’aéroport base à l’intérieur de cet aéroport, c’est un AT (faux basés).

- à l’hôtel pris en charge pour votre lever tôt ou arrivée tardive c’est un AT (chute dans la chambre ou au petit déjeuner).

N’oubliez pas de demander cette déclaration AT sécurité sociale (feuille violette) à votre médecin traitant ou au service d’urgence qui vous prendra en charge et de l’envoyer dans les 24 heures. HOP! travaille en ce moment même à une déclaration interne commune (feuille de description de l’incident à l’employeur). Celle-ci doit impérativement être remplie, signée par le CDB et envoyée à HOP! dans les 24 heures pour déclaration à la sécurité sociale. Évidemment, si vous vous mettez en danger, cela ne sera pas pris charge…

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