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AIR FRANCE veut nous faire taire !
LA DIRECTION VEUT NOUS FAIRE TAIRE !
Au moment où l’UNAC lève le voile sur les objectifs cachés d’Air France en matière d’externalisation des emplois PNC,
la Direction d’AIR FRANCE invente une nouvelle règle pour refuser à
l’UNAC le droit de négocier les conditions d’emploi, de carrière et de
rémunération des PNC.
En effet, contrairement à ce que
prévoit la Loi, Air France refuse de reconnaître le fait que l’UNAC est
un syndicat catégoriel qui ne représente que les navigants et que l’UNAC
a vocation à défendre les PNC dans l’Entreprise. (copie du jugement d’Aubervilliers)
Par
ailleurs, l’UNAC refuse que nos conditions d’emploi PNC soient
négociées avec d’autres syndicats que ceux que les PNC ont choisi
démocratiquement pour les représenter.
Nous avons porté plainte
contre Air France qui devra s’expliquer devant un juge pour ce que nous
considérons être une entrave au fonctionnement normal du dialogue social
à AIR FRANCE avec les PNC et nous appelons tous les PNC à un conflit
social en janvier.
AIR FRANCE FAIT SA LOI
La Direction d’AIR FRANCE s’arroge le droit de choisir avec qui elle va négocier le sort des PNC.
Nous voulons un Accord Collectif PNC, Air France veut nous faire taire !
Nous voulons que cet Accord Collectif PNC soit négocié par les syndicats représentatifs du PNC et seulement ceux-là, Air France veut nous faire taire !
Le sureffectif PNC est plus important et plus durable que la Direction veut bien le dire. Nous voulons obtenir des garanties sur les emplois PNC, Air France veut nous faire taire !
Air
France a dénoncé tous les accords collectifs PNC à durée indéterminée
qui étaient des accords « centraux », donc des accords négociés par
l’ensemble des syndicats, qu’ils représentent ou pas les PNC. Nous voulons que ces accords soient rapatriés au sein de l’établissement PN et donc renégociés par les syndicats PNC, Air France veut nous faire taire !
Le
projet de découpage d’Air France et d’éclatement des PNC entre
plusieurs business units dont certaines sont déficitaires fait peser une
menace sur l’emploi de l’ensemble des PNC. Nous voulons des garanties sur l’avenir de nos emplois, Air France veut nous faire taire !
Les
projets de développement futur d’Air France s’appuient sur des
partenariats avec d’autres compagnies qui effectueront les lignes à
notre place, ceci fait reposer des menaces sur l’avenir de la filière
PNC de droit français. Nous voulons des garanties sur l’avenir de nos emplois, Air France veut nous faire taire !
La Direction a dénoncé l’accord qui l’oblige à baser son PNC en France et donc à appliquer la Loi française. Nous voulons renouveler cet accord pour être certains que les PNC seront tous soumis au droit français, Air France veut nous faire taire !
Nous
voulons empêcher la Direction d’Air France d’effacer 14 ans de
politique contractuelle pour la remplacer par des dispositions
unilatérales, Air France veut nous faire taire !
Tous en grève pour obtenir un véritable Accord Collectif PNC
Tous en grève pour obtenir des garanties sur l’avenir des emplois PNC
Tous en grève pour que le sort des PNC soit discuté avec les syndicats PNC
Tous
en grève les 8 et 9 janvier 2013 pour faire respecter la démocratie
représentative. Les PNC ont choisi leurs représentants, ce n’est pas à
la Direction de choisir ses interlocuteurs.
Sur le même sujet :
Grève PNC Air France les 8 et 9 janvier
Nous voulons un Accord Collectif PNC à AIR FRANCE
Recomposition du paysage du transport aérien, suite et pas fin…
Crise en Europe, crise en France, crise dans le transport aérien, crise à Air France…

Grève PNC les 8 et 9 janvier
Grève PNC Air France les 8 et 9 janvier
Le juge du Tribunal d’Instance d’Aubervilliers a rendu son verdict le 30 octobre sur une énième affaire de contestation électorale. Le juge a débouté la CGT, la CFTC et SUD de leurs demandes visant à contester notre capacité à représenter les PNC à Air France. À la suite de ce jugement, l’analyse de nos avocats est claire :
L’UNAC reste le premier syndicat représentatif du PNC à Air France avec 26,28 %.
L’UNAC reste fondé à négocier tout accord concernant le PNC que ce soit au niveau de l’établissement (Accords Collectifs PNC), ou au niveau de l’Entreprise (convention d’entreprise PNC) du fait de notre spécificité catégorielle PN.
Les syndicats à l’origine de ce contentieux, contestent cette analyse considérant que les PNC d’AF, bien qu’ayant un collège spécifique, ne sont pas une catégorie distincte des autres agents de la Compagnie. Bien que non représentatifs du PNC, ils revendiquent le droit de négocier, via leurs centrales, la contribution de notre profession au Plan Transform.
Mieux encore ils demandent à ce que le premier syndicat désigné par les PNC soit exclu de ces négociations.
Nous ne pouvions pas imaginer que la Direction d’Air France soit tentée d’abonder dans cette interprétation hasardeuse, niant de fait le collège PNC d’AF institué par la loi. Elle vient pourtant de le faire en nous excluant de la renégociation de la Convention d’Entreprise PNC ainsi que de celles des autres textes dénoncés.
Air France veut nous faire taire et se faire justice à elle-même en décidant d’ignorer les mandats des Délégués Syndicaux UNAC.
Pourtant, les mandats des DS UNAC n’ont jamais été annulés par un Tribunal, au contraire !
Cette exclusion de l’UNAC du processus de négociation alors que notre profession est menacée dans un monde de l’aérien en souffrance est trop énorme pour être innocente. Nos révélations exposées dans nos derniers tracts sur d’inavouables pistes visant à externaliser l’activité PNC ne sont sans doute pas étrangères à cet étonnant positionnement de la Direction.
La Direction d’AIR FRANCE veut s’arroger le droit de choisir avec qui elle va négocier le sort des PNC.
Nous entendons faire dire le droit. Nous déposons donc plainte au pénal contre cette interprétation orientée de la Direction qui est constitutive d’un délit d’entrave.
PARCE QUE LES NÉGOCIATIONS CONCERNANT L’AVENIR DES PNC
NE PEUVENT SE TENIR SANS LES REPRÉSENTANTS PNC
NOUS APPELONS TOUS LES PNC À UN MOUVEMENT DE GRÈVE LES 8 et 9 JANVIER 2013
Télécharger le bulletin et le Courrier au Président en PDF

LES PIÈCES D’UN PUZZLE
LES PIÈCES D’UN PUZZLE
Un puzzle inquiétant
Si
l’on fait un parallèle entre le découpage prévu par le projet de
réorganisation du Groupe AF : LC, MC, CC, PRF, TRANSAVIA et le découpage
qui existe déjà avec KLM, Etihad, Alitalia, Air Berlin, Air Europa,
FlyBe (pour ne parler que de ceux-là) on construit un puzzle qui pourrait bien se révéler menaçant pour nos emplois.
En
effet, une bonne partie des lignes effectuées par les navigants d’Air
France sont déjà ou vont bientôt être effectuées par nos
« partenaires ».
Et même si la répartition globale du Chiffre
d’Affaires sera sans aucun doute bénéfique pour AF-KLM, la répartition
des heures de vol, donc des emplois, se fait et continuera de se faire
en faveur des opérateurs qui ont les coûts les plus faibles.
Lorsqu’une
activité est déficitaire quand elle est effectuée par AF, la tentation
est grande de l’externaliser soit dans une filiale, soit chez un
« partenaire ».
C’est ainsi que nous constatons que
l’association avec Etihad permettra, selon la Direction, d’offrir aux
clients AF la possibilité de voyager à bord du vol quotidien de KLM entre AMS et Abu Dhabi ou bien à bord des avions d’Etihad tous les jours entre CDG et Abu Dhabi.
Tout cela pour effectuer des prolongations vers l’Asie et notamment vers l’Inde (au détriment des vols AF directs vers l’Inde).
Ces
derniers jours, Etihad annonçait son association avec Garuda, ce sont
donc les passagers en correspondance AF à Singapour qui vont dorénavant
passer par Abu Dhabi, de même que les passagers pour l’Australie, etc.
Combien de temps avant qu’on nous annonce une réduction de l’activité AF à Singapour ?
Ce
phénomène n’est ni récent ni original. C’est son ampleur qui nous fait
réagir aujourd’hui. Cette évaporation de nos heures de vol devient, en
période de vaches maigres et donc de réduction du programme d’offre
d’Air France, problématique pour l’avenir de nos emplois de navigants.
Que
ce soit sur le MC ou sur le LC, on pourra toujours trouver un
partenaire pour partager l’exploitation et le Chiffre d’Affaires.
L’intérêt
de telles associations est d’augmenter non seulement le Chiffre
d’Affaires, mais aussi la rentabilité, c’est normal sinon pourquoi se
lancer dans ces opérations. Mais quand cela se fait au détriment des
emplois des PN sous contrat de travail français, alors nous ne sommes
plus d’accord.
Nous n’avons pas oublié que la Direction a dénoncé le 26 juillet tous les accords PNC (hormis l’Accord Collectif PNC 2008/2013) au nombre desquels figurait l’accord interdisant l’emploi de PNC sous contrat de travail non français !
Paranoïaque ? Crédible ? Un peu les deux ?
Tout
changement s’accompagne d’un cortège de peurs et de fantasmes, c’est
vrai. Mais toute réorganisation a un ou plusieurs objectifs. Certains
sont clairement affichés, d’autres sont parfois plus… discrets.
Sans
chercher à apparaitre paranoïaques, nous ne voulons pas non plus être
trop naïfs. Au risque de « surinterpréter » les choses, nous préférons
poser toutes les questions et mettre en oeuvre une politique sociale
permettant de garantir à nos mandants ce qui compte le plus dans cette
période de crise et de quasi-récession, nos emplois.
Cette « politique sociale » passera par la cohésion de notre collectivité (pfff, vous déconnez à l’UNAC, que des gros mots : « cohésion », « collectif »).
Les
seuls qui peuvent se permettre de penser ou d’agir de façon
individualiste sont ceux qui ont une qualification rare et recherchée.
Les
autres, comme les rédacteurs de ce bulletin, sont trop faibles (quelles
que soient leurs compétences dans leur métier) pour rester isolés.
À
l’UNAC, nous sommes persuadés que seul le collectif peut nous sauver.
Et cela passe par la construction d’un Accord Collectif PNC protecteur.
Jamais un règlement défini unilatéralement par la Direction n’apportera un degré de protection suffisant.
Sans
accord collectif PNC, ce seront des règles « à la carte » qui seront
appliquées, en fonction de critères tels que le résultat ou l’économie
des lignes (ou en fonction de l’humeur du chef !). Quelles qu’elles
soient, ces règles seront sans commune mesure avec celles que nous
vivons actuellement et qui nous protègent jusqu’en mars prochain.
Sans un véritable accord collectif, ni la qualité ni la quantité de nos emplois ne peuvent être garantis.
Nos emplois ne seront pas garantis tant que nos heures de vol AF ne le seront pas !
L’augmentation
du trafic générée par les alliances ou les partenariats est sans doute
bonne pour le chiffre d’affaires, mais si ce trafic est effectué par
d’autres, les emplois seront… ailleurs !
Le transport aérien
européen est une nouvelle fois en pleine recomposition. L’arrivée
d’Etihad chez AFKL sera suivie d’autres alliances entre les compagnies
du golfe et IAG ainsi qu’avec des compagnies US. Tout cela accompagné
d’une externalisation de l’activité vers des opérateurs à moindres coûts
sociaux.
Qui prendra nos heures de vol ? Qui prendra nos emplois ?
Nous voulons des garanties sur la préservation de nos emplois !
Nous voulons un Accord Collectif PNC avant l’échéance de l’Accord Collectif PNC 2008/2013 !

Les communications de la direction
Vous avez récemment pris connaissance des communications de la Direction. L’UNAC aurait beaucoup d’arguments à avancer en réponse à ces communications qui comportent beaucoup de propos infondés et manipulateurs.
À titre d’exemple, M. Perrier affirme qu’Easyjet connaît une année plus difficile que les précédentes. Le journal Les Echos du 20 novembre annonce pour Easyjet une hausse de 28 % de ses bénéfices annuels sur l’exercice 2011-2012 ainsi qu’une hausse de son chiffre d’affaires de 11,6 % sur la même période.
Nous avons déjà dit que l’AEPN reste un outil qui s’adapte et s’intègre à la mise en œuvre d’une stratégie.
Mais au fait, connaissez-vous la stratégie d’Air Méditerranée ?
- Quels sont les objectifs ?
- Quels clients ?
- Quels marchés sont visés ?
- Pour quelle part de marché ?
- Pour quel chiffre d’affaires ?
- Avec quels avions ?
- Pour quels profits espérés ?
- Avec quels PN ? …
À vrai dire, personne ne le sait.
Cependant, nous sommes d’accord sur un point, la situation est difficile.
L’UNAC estime pour sa part que l’important n’est pas de dépenser son temps à dégrader l’AEPN, mais à travailler ensemble sur le redressement de la Compagnie Air Méditerranée pour ramener cette entreprise sur la voie des profits.
Nous invitons la Direction à s’interroger sur les économies réalisables avec une certification CAT3, en économisant 150 kg de carburant sur chaque vol, sur une planification optimisée des PN, des vols et des MEP, etc.…
Pourquoi Air Méditerranée doit t’elle payer l’hôtellerie des PN de la société HERMES ?
La très grande majorité des PN ne demande qu’à voler et applaudit des deux mains lorsque son planning, respectueux des règles légales, atteint les butées mensuelles d’heures de vol (HdV).
Il ne faut pas rendre responsable le PN du positionnement multi bases de Air Méditerranée qui implique du TS en plus et des HdV en moins.
Faisons le point sur les négociations AEPN en cours :
Trois réunions ont eu lieu à ce jour (dont la dernière date un peu) et les prochaines sont programmées pour les 5 et 6 décembre.
Les trois réunions, en fait de négociations, ont plutôt été des discussions à bâtons rompus sur divers sujets : demande d’augmentation de la productivité, état du marché, problèmes de la planification (nous y reviendrons), problèmes de management, quelques individus (inférieurs à 10 % des PN) qui rendraient les choses difficiles… etc.
Quelques idées ont été abordées comme la suppression des blocs 4 jours OFF sur certains mois et les contreparties (5 jours OFF sur d’autres mois…), la possibilité de modifier la planification avec un préavis de 12 h sur des jours ON programmés… Dans quelles limites ?
Les positions exprimées par l’UNAC sont claires : Pas de déstabilisation supplémentaire de nos rares plages de vie privée au-delà de ce qui a déjà été accordé (9jours/mois), mais adaptation possible. À quoi bon sortir un planning si rien ne doit être stable ?
Nécessité du respect des engagements de la Direction sur le retour d’un sixième avion que nous ne voulons pas voir la saison prochaine exploitée par Hermès sur notre marché alors qu’il est une contrepartie négociée aux efforts que nous avons déjà faits.
Pas question de rendre la vie impossible à tous pour une quinzaine (dixit M. Ferretti) de cas difficiles. Le management PN doit y veiller.
La direction n’a pas présenté clairement ses revendications, elle travaillerait de son côté, depuis plusieurs semaines, à un document… Nous attendons de le recevoir afin de le discuter… à suivre.
Une entreprise pour être forte a besoin de s’appuyer sur un engagement important de ses employés et non sur des troupes qui avancent à reculons.
L’engagement dans le travail est un choix qui, du point de vue du salarié, est en concurrence avec bien d’autres engagements possibles : la famille, les loisirs, les groupes d’amis. Ce sont de nouveaux engagements qui permettent de se retrouver entre soi, sans pression, dans un cadre convivial et d’autant plus attractifs que le travail peut devenir répulsif lorsque le mode managérial dominant est celui de la coercition, de la terreur, du harcèlement ou du non-respect de l’AEPN.
Que peut offrir l’entreprise à ses salariés qui en fait une alternative crédible aux engagements extérieurs au travail ?
Réponse : Un AEPN qui équilibre des plages de travail et des plages de vie privée et qui assure de manière durable la réciprocité des droits et des devoirs.

Un an après…
UN AN APRÈS
Il y a un an, nous rencontrions notre nouveau PDG, Alexandre De Juniac lors de la traditionnelle prise de contact organisée lors de la nomination d’un nouveau dirigeant. Ce que nous lui avons dit alors pourrait se résumer ainsi : les PNC attendent de la nouvelle Direction à peu près l’inverse de ce qui a été pratiqué ces dernières années.
De façon moins lapidaire, il nous semblait essentiel que des changements profonds voient le jour sur de nombreux sujets.
L’INCOMPRÉHENSION
L’incompréhension notamment de notre collectivité suscitée par l’absence de dialogue ; un dialogue fait d’écoute, d’attention et de respect. Cette incompréhension est renforcée par des conditions d’exercice de notre métier très dégradées.
Les PNC sont très investis dans leur métier c’est pourquoi leurs attentes sont très fortes à l’égard de l’intérêt de leur travail et des conditions de sa réalisation. Malheureusement, notre employeur nous empêche de faire un travail de qualité et dans certains cas et avec certaines configurations cabines, la conscience professionnelle de notre collectivité devient un fardeau.
Les PNC souffrent de ce qui pourrait être appelé « le syndrome de la qualité empêchée ».
Ce qu’attend notre collectivité, c’est de l’attention, de l’écoute et du respect.
Ce message nous l’avons fait passer il y a un an et il semble pourtant d’une actualité déconcertante !
L’Entreprise a-t-elle modifié son comportement ? Les mots dialogue, confiance et respect ont-ils été traduits en mesures concrètes ? NON, bien sûr et les seules mesures mises en oeuvre depuis sont celles de Transform et elles ne vont pas vraiment dans le sens voulu ! Certes, nous traversons une période de crise ; l’Entreprise va mal, nous dit-on, mais la restructuration ne doit pas s’opposer au respect de la qualité de vie au travail.
QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL
Alors que nos conditions de travail se dégradent, se déroulent actuellement, au niveau national, des négociations sur la qualité de vie au travail (QVT). Dans ce projet de texte, la QVT vise d’abord les conditions de travail et la possibilité qu’elles ouvrent ou non « de faire bien son travail » dans « une bonne ambiance ».
Par ailleurs, la QVT est associée aux attentes fortes « d’être mieux reconnu dans l’Entreprise » et de « mieux équilibrer vie professionnelle et vie personnelle ».
Au final, la QVT désigne et regroupe les actions qui permettent de concilier l’amélioration des conditions de travail des salariés et la performance des Entreprises surtout quand ces dernières se transforment. Il est également indiqué dans le projet d’accord que la promotion de la QVT suppose notamment un dialogue social de qualité et de veiller à écarter tout éventuel impact pathogène de l’organisation du travail.
Mais finalement, c’est exactement ce que nous demandions à notre nouveau PDG il y a un an ! Nous parlions de « qualité empêchée » et on parle aujourd’hui de « faire bien son travail ». Nous évoquions le manque de respect ressenti par les PNC et le projet parle « d’être mieux reconnu dans l’Entreprise ».
RESPECT ?
Hélas, nous sommes encore loin de conclure un tel accord à Air France tant le mépris ressenti par notre population est plus que jamais d’actualité ; mépris dans la communication en décalage avec la réalité ; mépris encore dans les conditions de travail avec des cabines toujours plus denses dont la taille est inversement proportionnelle à celle des offices et des compositions équipages ; mépris toujours dans la prise en compte de la vie personnelle du salarié tant les services de production sont déshumanisés ; mépris enfin pour notre métier (quasiment le seul désormais au contact de la clientèle) par les services du marketing qui oublient que nous travaillons dans un avion et non dans un grand restaurant !
Comment dans ces conditions atteindre la qualité de service légitimement attendue par nos clients et voulue par nos dirigeants ?
Tant que ces questions n’auront pas été traitées, tant que l’Entreprise n’aura pas modifié son comportement vis-à-vis de notre collectivité, la stratégie de l’Entreprise ne se verra que comme un surcroit de flexibilité et d’adaptabilité imposé.
De l’indispensable reconnaissance de nos singularités dépendra l’acceptation sociale des projets de la Compagnie par les PNC.