Tous les articles par Gwennaelle SERRET

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Ne nous trompons pas

Les débats ont été nombreux ces dernières semaines, dans la population PNC, autour de la meilleure stratégie à adopter pour obtenir le meilleur accord Collectif possible, et c’est tant mieux.

Il est particulièrement facile pour les va-t’en-guerre (qui pour certains n’y participeront pas), de mettre toute leur détermination à mobiliser pour ce mouvement.

Ce que certains ne semblent pas comprendre est que nos buts sont communs mais notre analyse différente, notre stratégie aussi.

L’UNAC, même si elle ne souscrit pas à ce mouvement de grève de 7 jours, pour les raisons que nous vous avons exposées, le respecte pour autant. Il n’est pas question pour nous de tenter de vous influencer de quelconque manière. La grève est un droit constitutionnel, individuel et non seulement nous le respectons, mais nous y sommes attachés, n’en déplaise aux esprits étriqués qui voudraient vous faire croire le contraire.

Un accord nous était proposé. Depuis vendredi soir, il n’existe plus. Il y’en aura peut-être un autre, nous verrons. Sera t-il meilleur, sera -t-il pire ? L’avenir proche nous le dira.

Nous espérons maintenant que ceux qui vous ont convaincu de cette action nous amènent sur le chemin du mieux pour notre corporation.

Nos permanences seront ouvertes comme à l’habitude, nos délégués présents, mais surtout pas sur les circuits de départ ou d’arrivée. Ce n’est pas notre rôle de laisser penser que nous pourrions tenter de vous influencer. Vous avez des questions : interrogez-nous, nous sommes mobilisés pour vous répondre. Votre choix, quelqu’il soit, est respectable et nous le respectons.

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FORFAITURE ?

Depuis longtemps, on voudrait vous faire croire que l’UNAC est à la botte du Patron. Un mouvement de grève a été décidé par deux syndicats représentatifs, nous n’y souscrivons pas, parce que nous pensons autrement et ça n’est pas interdit.

Lancer un mouvement de grève est légitime pour un syndicat, c’est son droit le plus strict, c’est respectable et c’est même son devoir quand il n’a pas d’autres choix.

Ces dernières heures, nous étions tout comme eux en négociation. Et en accord avec notre démarche, de nous dire : donnons du temps, pour la négociation. Notre préavis a été repoussé, fin octobre.

Nous avons été cherché du mieux pour le PNC et on nous le reproche parce que ça n’est pas assez. Certes, nous sommes d’accord, ce n’est jamais assez, mais cette rhétorique est tellement facile quand on n’a pas les mêmes objectifs.

Le notre il était très simple, dans cette négociation : garder nos acquis, notre accord collectif, ne pas toucher à notre rémunération, ne pas dégrader nos conditions d’emploi, plus, de les améliorer.

L’accord qui nous a été mis sur la table, comme nous vous le disons depuis le début, demande des clarifications. Cependant nous reconnaissons qu’il s’y trouve des améliorations concrètes pour notre  métier et seulement des améliorations, sauf pour la composition équipage du 319 sur trois destinations.

Rien n’est perdu sur ce point, il nous reste jusque la fin octobre pour continuer à négocier.

Nous sommes actuellement mis à l’index par 4 syndicats, dont 2 représentatifs parce que nous avons pris le risque syndical de nous démarquer. Sachez une chose : nous ne céderons jamais au pouvoir de la pensée unique, ni à la pression électorale. Dans cette guerre populiste nous comptons sur l’intelligence de notre corporation, parce que nous avons un seul but : la contractualisation pour défendre et protéger notre corporation.

Maintenant, il nous semble que le dialogue social va se dégrader, c’est juste une analyse, d’autres ont choisi une confrontation très tôt dans le timing de négociation. Auront-ils raison, l’avenir, nous le dira. Mais si c’est une victoire, nous vous le dirons. Si c’est un échec, nous vous le dirons aussi.

Nous vous prévenons tout de suite, l’attitude qui consisterait à dire en cas d’échec de ce conflit et de ses conséquences, c’est de la faute de l’UNAC : ne tiendra pas. Les PNC auront choisi.

La forfaiture c’est trahir, mentir, nous ne sommes pas dans cette posture, contrairement à ce qui est entretenu par certains, nous assumons nos positions et surtout nous vous les disons.

ERICEric Chauvel, DS, Vice -président UNAC

GÉNÈSE D’UNE FIN DE NÉGOCIATION PAR ÉTAPES

Le 1er juillet, la Direction soumettait aux trois organisations syndicales représentatives un accord mis à signature jusqu’au 13 juillet. Dans notre bulletin du 7 juillet, nous vous avions fait part de notre impossibilité de signer cet accord en l’état, pour deux principales raisons : le maintien d’une diminution des compositions équipage sur les vols Longs et Extra longs en 319 (8 destinations) et l’imprécision  de certains termes de l’accord.

Cependant que contenait cet accord en terme d’amélioration : (lire le projet d’accord du 1er juillet en pdf)

  • la reconduction de l’accord collectif à l’identique
  • l’extension au MC du principe du vol couple
  • l’amélioration de la stabilité planning en suivi LC
  • la diminution de la durée des blocs réserves sur LC
  • une réflexion pour l’amélioration des plannings
  •  l’allongement du délai de présentation pour les alertes domicile
  •  la modification de la pose des journées joker J-2 iso J-4 le WE
  •  le paiement des RADD en MC comme en LC
  •  la stabilité de la journée E-learning
  •  la reconduction de l’accord base province
  •  la sanctuarisation et contractualisation des compositions d’équipage LC
  •  la possibilité du passage du temps alterné au taux plein pour les PNC volontaires
  •  une amélioration des GP
  • la garantie sur l’emploi, pas de PDV ou de départs contraints

Le 7 juillet, nous avons été reçu par le Président JANAILLAC. Lors de cet entretien il nous a dit vouloir renouer avec la confiance, nous l’avons pris au mot et nous avons pris la décision de laisser du temps au dialogue et à la négociation, en repoussant notre préavis au 14 octobre 2016.

Nous avons entamé un cycle de réunions de travail technique avec les services de la Production essentiellement.

Le 12 juillet, nous avons été reçu par la Direction, en réunion « Bi-latérale », lors de laquelle nous avons acté (obtenu) un certain nombre de nos revendications.

  •  Des précisions sur les blocs réserves : blocs de 4 à 7 jours, précédés de minimum 2 jours de repos et suivi de 3 jours minimums de jours de repos stables, des blocs limités à 5 par an dans un volume de 28 jours maxi par an et positionnés en élaboration après le passage des DDA.
  •  Des précisions sur la rédaction du paragraphe : Amélioration de la qualité du planning.
  •  La fusion des compteurs Vol et Repos de points DDA, non remise à zéro des compteurs, élargissement des possibilités de type de DDA et de leur nombre, attribution sur LC de point DDA bonus  pour  les rotations les moins « desidératées », réalisées. Sur MC, possibilité de déroger aux rythmes avec l’accord du PNC pour faciliter l’obtention d’un DDA. En cas de modification d’un DDA, information du PNC. Possibilité de déroger au principe d’accolement des repos mensuels avant les CA aux choix du PNC pour faciliter l’obtention d’un DDA.
  •  La création d’un groupe de travail sur l’amélioration de la visibilité planning ayant pour objectif de déterminer les modalités d’une publication  des jours OFF stabilisés en amont du 25 de M-1.
  •  La stabilité totale du planning si l’absence ne génère pas de dispersion
  • La précision sur la rédaction du RPC après un vol de nuit MC
  • La précision  sur la rédaction sur les journées jocker
  • Le paiement des RADD à la demande du PNC.
  • L’ accord de principe d’une protection de 60 heures Bloc/Bloc  des S2 sur MC.
  • La contractualisation d’un PNC supplémentaire sur 318, 319, 320, sur AMS, GVA, LHR
  • l’accord de principe sur la création d’une option transport forfaitaire d’IKV basée sur un A/R calculé sur les plafonds réglementaires.

A l’issue de cette réunion la Direction a décidé de repousser la signature au 22 juillet.

Le 21 juillet, hier soir, nous avons été conviés à une dernière réunion bi-latérale. La Direction nous a consenti une nouvelle amélioration qui concerne la diminution du nombre d’escales concernées par la diminution des compositions d’équipage sur 319, elles passent de 8 à 3 et par une limitation de programmation de ces vols par mois et par PNC.

 Cette dernière proposition mérite d’être examinée, vous trouverez ci-dessous une copie du courrier qui nous a été adressée ce matin par Monsieur GATEAU. (lire le courrier du DRH en pdf)

 

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Dernières informations sur le projet d’accord

Nous sortons d’une très longue réunion de travail sur les précisions et améliorations que nous attendons dans l’écriture de l’accord. Nous vous avions dit qu’il nous faudrait utiliser tout le temps nécessaire, jusqu’en octobre pour travailler sur un texte étoffé et plus clair, c’est toujours le cas.

Nous vous confirmons que les  compos PEQ LC actuelles sont reconduites à l’identique, dans l’article 4-1 du projet d’Accord mis à signature.

Nous avons demandé à nouveau, la suppression pure et simple de l’article 4-2, Grille de composition d’équipage Moyen Courrier de la page 5 du même accord, qui prévoit une adaptation des compositions équipages pour l’A 319 sur les vols longs et extra longs.

Nous attendons une réponse de la Direction. 

Nous continuerons à vous tenir informés de l’actualité avec le plus de célérité possible. N’hésitez pas à contacter nos permanences pour plus d’information.

Jean-Marc QUATTROCHI, Secrétaire Général UNAC  JEAN-MARC

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Des questions bien légitimes

Vous passez ou téléphonez à nos permanences pour que nous répondions à vos interrogations légitimes.

Parmi les questions récurrentes, vous nous demandez pourquoi l’UNAC a t’elle levé son préavis ? L’UNAC n’a pas levé son préavis, nous l’avons repoussé au 14 octobre. Nous sommes toujours sous le coup d’un préavis, n’en déplaise à certains qui voudraient vous faire croire le contraire.

QUESTIONS D’OBJECTIFS

Suite à notre rencontre avec le nouveau Président Janaillac, jeudi matin, nous l’avons pris au mot : il nous dit vouloir restaurer la confiance, tout comme les pilotes, nous avons pris cette option, lui laisser un délai pour pouvoir opérer les arbitrages sur ce qui nous est proposé et ce que nous demandons. Ce délai est relativement court, trois mois. Trois mois durant lesquels nous maintenons une double pression, celle exercée sur la Direction et celle que nous nous mettons, car en fait l’objectif quel est-il ?

Pour notre part obtenir les meilleures protections pour notre métier.

Souvenez-vous, nous sommes partis de très loin. La Direction au sortir de la signature de « Transform » à entamé un formidable « basching » lors de ses « boards » pour tenter de nous faire avaler « Perform ». On nous a promis le Gel définitif du GVT, la disparition inéluctable de nos N70, la révision à la baisse de nos curseurs de rémunération, le durcissement des règles d’utilisation, une augmentation de nos heures de vol annuelles de 100 heures, non rémunérées… Nous en passons et des meilleures. Nous avons dit non, y compris quand l’été dernier nous étions seuls autour de la table avec la « taskforce » de la direction, la Recherche Opérationnelle.

Nous avons profité de ces rencontres pour faire la démonstration que l’entreprise elle-même organisait sa « déproductivité » et qu’il était trop facile de demander le sacrifice de notre accord collectif pour être rentable. Tous nos arguments ont été retenus, puisqu’aujourd’hui le texte proposé à signature reconduit in extenso notre accord collectif, avec quelques modifications qui à la marge pourraient faciliter la vie des PNC.

QUESTIONS DE MÉTHODE ET D’ANALYSE

Certes nous avons adhéré à une tactique imposée par le SNPNC et l’UNSA, mettre une pression importante sur la Direction dans un délai court. Nous n’avons pas été consultés au préalable puisque nous avons découvert dans la presse le mouvement de grève de 7 jours, à des dates qui nous semblaient inopportunes. Vous nous avez reproché ces dates. nous n’avons pas pu vous expliquer la pertinence de ces dates puisque nous n’avons pas été consultés. Nous nous interrogeons d’ailleurs toujours sur les motivations qui ont conduit à cette durée de conflit (7 jours) et son positionnement.

Aujourd’hui, alors qu’un accord, même s’il doit être travaillé encore, est sur la table, il nous semble important de se donner un délai supplémentaire pour aboutir. Nous ne souscrivons pas à l’hypothèse d’un passage en force. Quand il s’agit de la garantie du maintien des normes de notre profession, nous ne jouons pas à quitte ou double. L’enjeu et les impacts sur nos vies professionnelles et privées nécessite un peu plus de réflexion, nous ne jouons pas. C’est un pari risqué que de penser que nous pouvons faire rendre gorge à un  Président qui vient de prendre ses fonctions. Pourquoi risqué ?

Parce qu’il n’a d’autres choix que de ne pas céder. C’est donc nous couper de marges de négociation sur un texte qui certes est proposé à signature, mais qui peut et doit être travaillé, précisé, amendé. Cet argument ne tient que si nous partageons tous le même objectif : obtenir un renouvellement d’accord collectif, au delà de l’échéance du 31 octobre de cette année. Si le but d’autres organisations syndicales est différent, qu’ils nous en informent, nous pourrons y réfléchir. Si nous nous trompons sur le mandat que vous nous avez confié, informez nous, nous y réfléchirons.

Reste la question de la durée de l’accord. Bien évidemment, nous préférons les accords les plus longs possibles, soit 5 ans, le maximum autorisé par la Loi, mais avant tout, nous regardons le contenu de l’accord, avant sa durée d’application. Or aujourd’hui nous constatons une incohérence prégnante : nos collègues de l’intersyndicale présente le texte soumis à signature comme une régression sociale, mais soumettent leur retrait de préavis, à l’application de ce texte sur une durée de 5 ans. Nous vous l’avouons, nous avons du mal à comprendre, nous n’avons pas la même lecture du texte mis sur la table, nous le trouvons plutôt globalement positif, mais pas suffisant, et si nous nous trompons, ce n’est certainement pas pour dire qu’il faut l’appliquer sur une longue période, bien au contraire nous le combattrons.

Toutes ces incohérences, ce battage de désinformation, nous laissent à penser que nous ne visons pas les mêmes objectifs, si des tactiques sont élaborées à des fins électorales, elles ne nous intéressent pas, nous verrons cela en temps et en heures. Notre préoccupation, la seule, obtenir une prolongation de notre accord collectif.

 

 

 

 

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Réunion de négociation, un texte soumis à signature

Nous avons été reçu jeudi en Bi-latérale, tout comme nos collègues de « l’Intersyndicale ». Vendredi, nous avons été reçus en réunion plénière par le Président GAGEY. Il nous a proposé un texte à signature. Pour l’instant, il est pour nous trop tôt pour vous faire part de notre position. Nos, vos, délégués UNAC se laissent le WE pour étudier ce texte. Mardi, se tiendra notre réunion de section. A l’issue de celle-ci, nous vous ferons part de nos conclusions. L’accord proposé a été publié par la Direction sous IPN, nous vous invitons à le lire et appeler nos permanences pour partager vos avis.