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Pause…

Après trois mois d’effervescence, le « soufflé social » du tous ensemble semble retomber.

Depuis le 15 mai, nous sommes aujourd’hui le 23, pas de son, pas d’image. Ni de la part de la Direction, ni de l’intersyndicale inter-catégorielle.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation de notre compagnie a été mise sur pause depuis le 15 mai, départ de Jean Marc Janaillac.

L’actualité était brulante, 15 jours de grève, un référendum et une réponse inattendue par la Direction. La nomination d’une Présidente par intérim, en l’attente d’une réelle gouvernance.

Un intérim dont on se demande à quoi il sert, notre nouvelle Présidente du groupe, Anne Marie Couderc, n’a même pas jugé opportun de se présenter ou de communiquer aux personnels pendant 10 jours. Nous venons de recevoir une lettre de sa part nous promettant une rencontre un jour, mais pour quoi faire ? Normalement, on dit bonjour en entrant dans la maison, pas une demi heure après.

En fait c’est juste un changement de nom sur un casier du vestiaire. Un salaire supplémentaire en compensation d’un vide.

Franck, nous ne l’entendons plus, il est pourtant toujours aux manettes, sans doute trop occupé par les négociations pilotes.

Nous sommes au regret de faire le constat de l’échec, malgré 15 jours de grève et une tête coupée, le monde s’est suspendu. On attend, quoi, qui ?

Même l’intersyndicale inter-catégorielle reste silencieuse. Incapable de nous tenir informés de sa stratégie, il n’y a plus de pilote au poste, elle est perdue.

Pardon ! Elle a demandé un calendrier de négociation, la belle affaire, à une Présidente non-exécutive, autant appeler SOS Détresse Amitié.

Nous demandons, depuis plusieurs jours, l’ouverture de négociations catégorielles PNC et attendons d’être soutenus dans cette démarche par d’autres syndicats, particulièrement par les deux autres représentatifs. Pour l’instant à nos appels, la réponse est silence radio.

Après avoir été interdits d’inter-syndicale, où de toute façon nous n’aurions pas été entendus, et malgré notre soutien solidaire et engagé dans ce conflit, nous manquons d’informations pertinentes à vous fournir.  C’est bien dommage.

Ce à quoi on peut s’attendre dans cette insouciante attente et ce silence sidéral : c’est que l’été va passer, la coupe du monde aussi…

Notre rentrée risque d’être particulièrement difficile, nous le craignions.

Après tout,  pourquoi pas une petite pause avant les vrais problèmes…. de difficultés ?

 

 

MERCI!!

Chers collègues,

La campagne pour l’élection de notre représentant PNC au Conseil d’Administration d’Air France est terminée. La démocratie a parlé et Marie RAMON a été réélue.

Nous espérons que cette fois, elle saura communiquer régulièrement les décisions stratégiques qui concernent l’avenir de notre population PNC.

Nous tenons néanmoins à remercier tous les PNC qui ont voté et particulièrement celles et ceux qui ont soutenu notre candidat

Malgré tout, nous restons attentifs, et nous ne manquerons pas de combattre les choix nuisibles à notre corporation que pourrait prendre l’entreprise.

 

Votre confiance nous engage.

 

VOTRE  ÉQUIPE DE DÉLÉGUÉS UNAC

 

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Référendum, un échec au dialogue social

Faut-il le rappeler, ce référendum n’a aucune valeur légale, par contre il a une réelle valeur symbolique et il marquera longtemps l’histoire d’Air France et de ses syndicats.

Quelque soit le résultat, aucune des parties ne s’en sortira indemnes.

La réalité, c’est que le dialogue social à Air france ne s’opère qu’entre deux interlocuteurs : la Direction et les Pilotes.

Le SNPL adopte depuis fort longtemps une politique syndicale extrêmement stratégique et ça paye.

Quand la Direction demande à faire des échanges dans les négociations avec les autres catégories de personnels, améliorations des conditions d’emplois contre des efforts de productivité, elle échange avec les pilotes de l’argent contre de la libération de croissance.

Les charges pilotes sont considérées par la Direction comme une variante qui s’impose à toutes les compagnies du marché de l’aérien, comme le prix du pétrole. Les charges PNC ou PS sont considérées comme un frein à la compétitivité.

Nous avons sans doute été mal compris quand nous avons négocié l’accord de périmètre de « Joon », mais nous avons tenté et réussi à reproduire un schéma strictement PNT. Demain, le développement de « Joon », même avec l’accord du SNPL, ne pourra se faire qu’après avoir négocié des contreparties PNC.

Nous n’avons pas eu le talent pour fédérer suffisamment et entrainer nos partenaires syndicaux PNC sur cette voie, nous le regrettons.

Aujourd’hui, tout le monde le comprends il y a deux types de « dialogue social » dans l’entreprise, ceux avec qui l’on parle, ceux que l’on ignore.

Voter oui à ce référendum, c’est accepter la dénégation de vos syndicats, comme si les PNC ne méritaient pas d’être représentés.

En 1993, Christian Blanc nous avait fait le même chantage, 80% de participation au référendum, 80% de oui. Nous avons hérité d’une B-Scale pour le PNC, c’est après 4 ans de conflit que l’UNAC, seule avec l’UGICT-CGT, ont obtenu la ré-ouverture de négociations.

Demain, à l’issue de cette consultation, si vous votez oui, elle deviendra le nouveau style du dialogue social, vos représentants, une fois discrédités ne seront plus légitimes.

Quelque soit votre chapelle syndicale, vous avez encore la possibilité de la choisir au travers des élections professionnelles, demain vos conditions de travail et de rémunération risquent d’être décidées au travers de sondages.

La réforme du code du travail depuis les années 80 (lois Auroux), va inexorablement dans ce sens : la négation des choix collectifs cadrés par des représentants élus et légalement représentatifs, remplacée par la somme d’attentes individuelles. Personne ne pourra plus y faire le tri.

Boycottez les Yammers, les BIP et autres instituts de sondage.

MONTREZ VOTRE DÉSACCORD, VOTEZ NON ET MOBILISEZ-VOUS LES 3, 4, 7 ET 8 MAI.

 

 

 

 

 

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L’avis de Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT

L’avis de Monsieur Berger on s’en fout.

Il s’exprime ce jour dans la presse. Même si nous avons des différents avec la stratégie à tenir et même si nous savons que nous allons bien moins bien nous en sortir que les pilotes, ce n’est pas à ce Monsieur de nous dire ce que nous devons faire.

Dans ses interventions il parle du devenir des personnels au sol, jamais des PNC, ce Monsieur a bien plus l’habitude des micros que des avions.

Nous n’avons pas besoin de Papa, notre expérience syndicale est sans doute moins dorée, mais certainement plus de terrain.

Nous avons des divergences d’opinion avec le positionnement de l’intersyndicale inter-catégorielle, cependant il n’est pas question qu’un quelconque autre Patron, fusse-t-il d’une centrale syndicale, vienne nous donner des leçons à propos de ce que nous devons faire ou penser.

Bien à lui.

VOTEZ NON ET SUIVEZ LE MOUVEMENT DE GREVE DU 3,4, 7 ET 8 MAI.

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Une intersyndicale pilotée ?

Hier a été publié un tract des trois syndicats PNT qui annoncent 4 jours de gréves supplémentaires en mai, les 3, 4, 7, et 8 mai, pour faire pression sur la Direction.

Faire pression pour obtenir des avancées dans leurs négociations spécifiques et catégorielles. A cette heure l’Intersyndicale inter-catégorielle ne s’est pas prononcée sur ces dates, nous verrons dés aujourd’hui quelles options elle prendra.

L’option qui consiste à coller aux dates d’un conflit PNT (autant dire soutenir leurs revendications spécifiques) ou se laisser d’autres marges de manoeuvre pour obtenir, nous aussi PNC, l’ouverture de négociations immédiates pour obtenir un accord catégoriel.

Après 11 jours de conflit, l’Intersyndicale n’est plus pilotée, nous sommes en devoir de prendre nos responsabilités syndicales et de nous piloter tout seuls.

L’aveuglement et la naïveté du « tous ensembles », nous amène à faire le constat que nous allons nous retrouver « tous enseuls ».

Le Président Janaillac, à grand renfort de relais dans la presse, use d’un procédé parfaitement illégitime, un référendum, pour tuer certaines représentations syndicales, bien qu’il a entamé depuis plusieurs semaines une négociation avec une seule catégorie du personnel, les Pilotes.

Dans sa lettre du 5 avril, Franck Terner s’adressait déjà uniquement aux Pilotes, négligeant très ouvertement toutes les autres catégories de personnel. La manoeuvre est des plus grossières quand on constate qu’aujourd’hui, les équipages de cabine se retrouvent sans pilote dans ce mouvement intersyndical inter-catégoriel.

Il est urgent que nous nous mettions en capacité d’interpeller de façon unitaire la Direction  afin de traiter de nos propres affaires.

Les pilotes ont d’ores et déjà obtenu : la revalorisation du traitement des CDB à 7% (100/13 = 7,69, c’est donc près d’un mois de salaire), la revalorisation des heures supplémentaires, le remboursement des trois années de leur blocage de classe, une prime de Noël et… ?

Si nous devons continuer ce conflit, il va nous falloir nous aussi nous mettre en capacité d’obtenir notre dû.

Nos demandes :

-      le rattrapage des 3 ans de blocage des échelons 

-      une prime exceptionnelle de Noel 

-      un accord de périmètre sur le volume des emplois indexé, à la fois sur la charge d’heures de vols à produire et sur les ratios de composition d’équipage

-      une revalorisation des heures supplémentaires

Ces demandes ne sont pas exhaustives, vous trouverez  le courrier adressé à Monsieur Gâteau ce jour.

lettre gateau

VOTEZ NON AU REFERENDUM 

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DOUBLE JEU ?

Après 11 jours de grève dans une mobilisation intercatégorielle, le mouvement semble trouver différentes issues en fonction des différentes catégories de personnels.

Les cartes s’abattent, tout est public. La Direction et les pilotes sont en négociation privée depuis plusieurs jours et nos collègues ont déjà obtenu des garanties d’augmentation de leur rémunération.

Certes, ces augmentations ne sont pas barémiques mais elles restent des augmentations qui pourraient faire rougir les 6% que nous demandons tous ensembles. Les Pilotes vont obtenir un accord, les autres un référendum.

A l’UNAC, nous ne nous tromperons pas de cible, les syndicats de pilotes ont fait leur job et ils continuent à le faire. Nous nous sommes toujours inscrits dans un syndicalisme corporatiste et malgré ce que veulent vous faire croire certains, toujours indépendants dans nos actes et nos positions. Il n’est pas question de reprocher à des syndicats corporatistes de chercher à améliorer les conditions des salariés qu’ils représentent.

Nous ne serons pas ceux qui pleurnicheront en vous faisant croire que nous avons été trahis par les Pilotes.

Bannis de cette intersyndicale, nous n’avons pas eu notre mot à dire, ni sur les objectifs à atteindre ni sur la stratégie à mettre en oeuvre. C’est à chaque fois par voie de presse que nous avons découverts les dates de conflit, pourtant nous sommes restés solidaires avec ce mouvement et nous avons participé à toutes les mobilisations.

Nous resterons solidaires, mais maintenant que tout le monde comprend la fin du film, il est urgent que les syndicats PNC se mettent autour de la table (et ne la quittent pas cette fois) pour exiger l’ouverture de négociations catégorielles sur des sujets qui nous sont propres : remboursement des 3 années de blocage des échelons (les PNT l’ont obtenu), augmentation des heures supplémentaires (les PNT l’ont obtenu), négociation d’un accord de périmètre sur le volume des emplois indexé, à la fois sur la charge d’heures de vols à produire et sur les ratios de composition d’équipage (les PNT l’ont obtenu), stabilité et visibilité plus importante sur nos plannings (les PNT l’ont obtenu).

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Si nous ne nous mettons pas en capacité de nous rassembler sur ces sujets, nous pourrions découvrir très très bientôt une sortie de conflit intercatégorielle où nous aurions raté l’opportunité d’aller chercher des avancées et des protections PNC.

 

D’autres sujets sont à venir et nous devons les anticiper : déplafonnement ou suppression de l’âge légal de cessation d’activité à 55 ans pour le PNC, réforme de notre régime de retraite, développement de Transavia.

Ce qui se profile également et c’est très grave, c’est le contournement des organisations syndicales représentatives. Par la mise en oeuvre de nouveaux outils la Direction, d’ores et déjà, définie les contours du nouveaux dialogue social dans notre entreprise. Ce référendum en est la preuve la plus flagrante.

VOTEZ NON AU REFERENDUM