Archives pour la catégorie Long courrier

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Ryanair à Marseille

Ryanair à Marseille, le retour.

De deux choses l’une, soit malgré son système social soi-disant moyenâgeux, coûteux, anticoncurrentiel, la France représente tout de même un eldorado pour les patrons voyous de tout poil, soit Ryanair a réussi une fois de plus à faire cracher la municipalité pour obtenir encore plus de subventions (soit les deux…).

Mais quand les habitants de Marseille comprendront-ils que ce sont eux en fait qui payent les billets d’avion des passagers de Ryanair ? En effet, la supercherie consiste à faire croire aux passagers qu’un billet d’avion peut ne coûter que 7 euros cependant qu’on fait payer…ceux qui ne prennent pas l’avion !

L’Irlandais est malin. Non seulement il exploite honteusement les malheureux PNC espagnols, slovènes, polonais, etc. qui avec l’explosion du chômage en Europe n’ont d’autres choix que d’accepter des conditions de travail et de rémunération indignes, mais il tente de se faire passer pour une espèce de Robin des bois offrant l’avion à des touristes peu regardants sur la qualité de service au prix d’un chantage odieux exercé auprès des collectivités locales françaises.


ARTICLE PARU DANS LA TRIBUNE le 01/02/11
Moins d’un mois après avoir fermé sa base phocéenne, la compagnie « low cost » ouvre une multitude de lignes.
Selon nos informations, Michael O’Leary, directeur général de Ryanair, va annoncer ce matin à Marseille un fort développement de l’activité de sa compagnie. Alors que celle-ci a fermé sa base opérationnelle (les équipages ne sont plus basés à Marseille) début janvier mais qu’elle avait quand même conservé des lignes, elle revient en force en ouvrant prochainement une multitude de lignes.

Au total, entre les lignes conservées et celles qui seront annoncées, Ryanair exploitera une trentaine de lignes. Soit plus qu’avant la fermeture de la base. Elle entend notamment reprendre certaines lignes fortement rentables qu’elle avait arrêtées.

Les équipages ne seront pas basés à Marseille. Ryanair avait fermé sa base pour éviter les problèmes avec la justice. Des plaintes avaient été déposées contre le fait que Ryanair n’employait pas son personnel français avec un contrat de droit français, mais irlandais.

La lutte s’annonce féroce avec Air France qui prévoit, comme sa filiale mi-charter-mi « low cost » Transavia, de se développer fortement à Marseille.

Fabrice Gliszczynski – 01/02/2011, 08:43  |

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Maladies professionnelles

L’assurance maladie a mis en place un site très complet sur les accidents du travail et les maladies professionnelles. Il permet de s’informer sur l’indemnisation et les cotisations.

www.risquesprofessionnels.ameli.fr

L’INRS, institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles est incontournable pour tout savoir sur les maladies profesionnelles

www.inrs.fr

Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé propose des fiches pratiques qui constituent une source précieuse de renseignements.

www.travail-emploi-sante.gouv.fr


Nos bulletins
santé et sécurité au travail,
souffrance au travail,
tripalium 
• et la lettre adhérents du mois de mai

vous fourniront également toutes les informations utiles


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bases province air france et lowcostisation

Lowcostisation & emplois

On voudrait nous faire croire que des règles intangibles, d’un ordre supérieur, s’imposent à nous pour lowcostiser notre activité, et augmenter de façon vilolente la productivité PNC. Tout cela au nom de la préservation de l’emploi ! Jusqu’où devons-nous accepter une dégradation de la qualité de l’emploi pour conserver une quantité d’emplois ?

Pour conserver nos emplois, nous devrions nous adapter au nouveau modèle imposé par les compagnies low cost. Cette compétition, entre le modèle low cost et les compagnies traditionnelles, portant sur les coûts et sur la productivité des salariés en général et des navigants en particulier, nous place devant un dilemme que d’aucuns pourraient qualifier de chantage.

La Direction prétend que faute de capacité d’adaptation des PNC et de sens des responsabilités de la part des syndicats, l’emploi sur court-courrier est menacé.

Certes, le principe Schumpétérien de « destruction créatrice » est respecté, les low cost créent plus d’emplois qu’elles n’en détruisent chez leurs concurrents, mais c’est faire peu de cas de la qualité des emplois détruits/créés.

Les emplois PNC créés posent la question de la soutenabilité du niveau de production imposé, sur le long terme. Il ne fait pas de doute, à nos yeux, qu’on ne peut faire carrière comme PNC toute sa vie professionnelle à raison de 900 heures de vol par an.

De plus, dans ces compagnies, la rémunération est constituée d’une partie variable importante ne dépendant que de l’activité du salarié. Le plus faible, le moins résistant, se voit amputé d’une partie significative de sa rémunération s’il ne tient pas la cadence. Non seulement une partie des emplois, les emplois du personnel sol, disparaît dans ce basculement vers le nouveau modèle, mais les emplois PNC deviennent précaires.

Dans cette opération, la lowcostisation de notre activité se traduit par la disparition d’emplois durables à Air France et la création d’emplois précaires… ailleurs.

Notre réflexion, à ce stade, de la discussion, consiste à tenter de déterminer la quantité d’heures de vol quotidiennes acceptable sur cette activité nouvelle et à trouver le moyen de « compenser » cette pénibilité accrue. Cette « compensation » pourrait se trouver dans une nouvelle répartition des jours d’activité mensuels, et dans une augmentation significative du nombre mensuel de jours OFF. Mais dans ces réflexions, il n’y pas de place pour une diminution de la rémunération.

Pour lutter contre la lowcostisation de notre activité nous faisons également une chasse sans répit aux compagnies low cost qui n’appliquent pas la loi française ou européenne et qui viennent faire un dumping social menaçant nos emplois. C’est ainsi que nous avons porté plainte contre Ryanair, Easyjet, Netjets et d’autres. Mais pour indispensables qu’elles sont, ces actions judiciaires seront néanmoins longues à produire des effets mesurables.

Le problème qui nous est posé n’a pas de réponse simple. Le statu quo pourrait être considéré comme une victoire, mais pour qui ? Les compagnies qui auront le champ libre pour faire les lignes point à point à la place d’Air France ? Les PNC du court-courrier qui conserveront leurs conditions d’emploi identiques à celles d’aujourd’hui mais qui seront de moins en moins nombreux ?

Inversement, qui serait gagnant dans une diminution des coûts du PNC court-courrier ? Les volontaires qui prendront leurs vols plus près de leur domicile ou les nouveaux embauchés qui n’auront pas le choix ou encore les PNC non volontaires qui tôt ou tard se verront imposer ces nouvelles conditions d’utilisation et de rémunération ?

en savoir plus…

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Bilan des négociations annuelles obligatoires 2010 Air France

Au mois d’avril, nous vous écrivions les raisons de notre refus de signer l’Accord salarial 2010 du fait de ses impacts pressentis sur le pouvoir d’achat de nos salaires. Ces craintes sont aujourd’hui plus que vérifiées.

La progression de l’inflation a été plus importante que prévue, avec un taux réel constaté de +1,8%.

Comme nous vous le disions à l’époque, les concessions qui ont été faites sur le calendrier sont certes importantes, mais prenaient en compte la situation économique de l’Entreprise qui traversait une crise importante, et ne constituaient pas notre point de blocage principal. L’effet de ce calendrier très tardif, cumulé avec un niveau de revalorisation particulièrement insuffisant représentent un effort de -1,6% sur l’année par rapport à l’augmentation du coût de la vie.

Si, dans le contexte que nous connaissons, on peut comprendre la nécessité d’un effort (encore eût-t-il fallu qu’il soit plus mesuré), l’effet pérenne de l’insuffisance du niveau atteint est beaucoup plus difficile à avaler.

Le mécanisme de plancher pour les premiers niveaux de salaires ne permettait qu’à environ 200 PNC d’atteindre 1,3% d’augmentation. Mais avec une inflation à +1,8 % aucun PNC n’aura finalement maintenu son pouvoir d’achat.

Il est d’usage dans les accords issus des NAO de prévoir des clauses de revoyure afin de prendre en compte les éventuelles dérives des prix.

L’augmentation constatée des prix des carburants, assurances auto…(bref les prix de revient kilométriques) ainsi que leur évolution prévisible sont très largement supérieures à l’évolution de l’indice INSEE général.

Les IKV et IKS sont revalorisées de 4% depuis le 1er janvier 2011. Cette décision n’est pas un effet direct de l’accord salarial 2010, mais elle démontre assez bien l’importance de ces « clauses de sécurité ».

L’une des raisons principales de notre désaccord portait justement sur la rédaction de ces dernières dans l’Accord salarial 2010. Si le rendez-vous acté sur les IKV (S) reposait bien sur l’évolution des prix, la clause d’ajustement prévue sur les mesures salariales, elle, ne fait aucunement référence à une éventuelle dérive du coût de la vie, mais uniquement à l’environnement économique de l’entreprise et au caractère unilatéral d’une éventuelle prise de décision d’ajustement. Il ne faut d’ailleurs pas s’attendre à un quelconque rattrapage dû au différentiel de +0,5% entre l’inflation réellement constatée aujourd’hui et l’évaluation qui avait été faite en mars dernier.

 en savoir plus…

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EN VRAC JANVIER 2011

REPOS MINI EN ESCALE

Nous vous avions alerté au début de la saison hiver 10/11 du non respect du repos mini en escale sur les destinations suivantes : CAI, BEY, DAM, AMM, EVN. Une enquête a été mise en place par l’UNAC. Les nombreux retours démontrent qu’effectivement les PNC n’ont pas 8H pour dormir (règle GENOPS).


RAPPEL : Si vous n’avez pas au minimum 9H30 entre l’heure de la dernière remise de clef et l’heure de votre réveil, le repos mini ne peut pas être respecté. Que vous soyez CCP, CC ou HOT/ STW, participez et alimentez notre base de données. Cette enquête continue jusqu’à fin Mars.

Faites nous parvenir vos RDV ou vos témoignages.
✉ Boîte à lettre UNAC ou
@ navigants@unac.asso.fr


OUVERTURE TRIPOLI

Présentation CLDS (cellule sûreté) faite le 21 décembre. Le programme souhaite une ouverture de l’escale de Tripoli à l’été 2011. CLDS a été sollicitée et un audit a été réalisé sur place. La situation géopolitique, l’environnement aéroportuaire, les possibilités d’hébergement des équipages et d’autres points ont été étudiés et CLDS a donné son feu vert.

Nous savons que le Cargo 747 AF effectue des vols sur cette destination depuis deux ans. Les compagnies Alitalia (en découcher), KLM, BA et LH exploitent également des vols commerciaux.

Cette desserte devrait être effectuée en 320, avec équipage MC. Fréquence en 5/7 avec découcher. Notre position n’a pas changé :

 il n’en est pas question !

EN SAVOIR PLUS…

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GP enfin des résultats

Pour la première fois depuis la constitution de l’InterGP, la direction accepte l’ouverture de négociations sur ce dossier et enfin… apporte des réponses à nos revendications.

Ces avancées que nous vous présentons constituent un premier “package”, obtenu au terme de 2 années de persévérance de l’UNAC au sein de l’InterGP regroupant l’ensemble des syndicats représentatifs.

Toutes les revendications de l’UNAC n’ont pas été satisfaites, néanmoins, nous ne refusons pas les avancées proposées. Nous sommes convaincus que notre combat porte ses fruits et que d’autres améliorations suivront.

en savoir plus… en pdf